Papa marche d’un pas pressé dans la rue; il tient d’une main des sacs de course et son cellulaire, de l’autre, son fils de 4 ans. Tandis que papa focalise sur la prochaine mission de la journée (récupérer l’ainé à l’école à temps pour l’amener au cours de judo), le petit, au bout de son bras, plane, traîne.
Discussion de fin de soirée avec une amie
Moi
«Je voudrais bousculer les consciences, petit à petit , en toute bienveillance, pour aider chacun à retrouver foi en lui, en sa beauté; aider l’autre à être authentiquement lui, sans masques. Authentique et heureux. »
Dans mon article « Je te vois » , je constatais que nous ne savons plus nous regarder les uns les autres alors que le regard est un dialogue en silence qui permet le lien à l’autre.
L’enfant a 6 ans, il rêve d’un cheval; il élabore sur un petit carnet son plan pour construire l’écurie dans la salle de jeux, près de sa chambre, en projetant de faire dans le mur conjoint, une petite fenêtre, afin de pouvoir caresser son cheval le soir avant de se coucher.
Scène de rue ordinaire:
La mère absorbée par son téléphone portable marche devant son enfant qui observe, tranquille la rue qui vit. Elle passe devant un homme assis par terre avec son chien et ses quelques sacs contenant toute sa vie.
Je suis pluviophile , “une amoureuse de la pluie qui ressent un sentiment de paix et de joie les jours de pluie”. La pluie est selon moi la métaphore parfaite pour la vie, de la rosée du matin à l’orage d’été de la fin de journée.
Le préjugé, selon la définition du dictionnaire est une opinion, une croyance préconçue, souvent imposée par le milieu, l’époque: on dit coller une étiquette...
Petite, j’ai construit et rêvé ma maison-cabane: toute simple, au fond du jardin faite de murs d’imagination, de tapis de lichens, d’un chauffage de soleil, d’un toit de rêves et de ciel.
On parle partout de stigmatisation en santé mentale. La société est très en retard sur la façon d’accueillir celles et ceux qui souffrent.